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hhommage aux victimes du tremblement de terre d'aquila en Italie

 

Huit heures après le tremblement de terre qui a dévasté le centre de l'Italie, L'Aquila a l'aspect d'une ville bombardée. Des dizaines de maisons se sont écroulées dans la très centrale rue du XX-Septembre. Des centaines d'habitants, surpris par le tremblement de terre durant leur sommeil, errent encore dans les rues en pyjama avec des couvertures sur les épaules. La protection civile tente actuellement de les faire converger vers le stade car les répliques qui se succèdent depuis la première secousse de 3 h 32 risquent de faire s'écrouler les édifices déjà endommagés. À 9 h 30, une de ces répliques a provoqué une vague de panique dans la population.

 

 

Les secours se concentrent en ce moment autour de la maison des étudiants ou sept victimes sont encore sous les décombres. L'hôpital d'Aquila, qui a été lui-même touché, est privé d'eau. Les patients sont transférés dans une église voisine dans l'attente de la construction d'un hôpital de campagne. Tous les hôpitaux de la région sont en alerte. La situation semble encore plus dramatique dans les villages d'Onna et Paganica, où plus de la moitié des maisons se sont écroulées et où les secours ont des difficultés à arriver car les routes ont, elles aussi, été endommagées. Le président du conseil, Silvio Berlusconi, qui a annulé un voyage à Moscou, devait arriver sur place dans la matinée.

Mais déjà la polémique fait rage. Giampaolo Giuliani, membre du laboratoire national de physique, avait au cours des dernières semaines alerté les autorités sur le regain d'activité sismique dans la région de L'Aquila. Selon lui, cela pouvait annoncer un tremblement de terre de grande amplitude. Des propos qui lui avaient valu une inculpation pour "diffusion de fausses nouvelles alarmantes".

le village après