Les faits, subis sous la contrainte, se seraient produits aux toilettes et dans une annexe du centre de documentation et d'information (CDI) de l'établissement scolaire.
L'affaire ne va pas s'arrêter là puisque le juge des enfants a été saisi et les deux mineurs ont été mis en examen, même s'ils ne risquent pas de sanctions pénales. Ils auraient reconnu les faits devant le parquet d'Arras.
La victime, déjà fragile, doit être suivie psychologiquement.
ARRAS |
Une jeune fille de 13 ans violée dans les toilettes puis au centre de documentation et d'information de son collège, à Arras. L'information, que nous révélions hier, suscite de vives réactions. Et heurte les esprits. D'abord parce dans cette affaire, deux garçons de 11 et 12 ans ont été mis en examen. Ensuite parce que l'enquête n'a débuté que tardivement. Alertée, la direction de l'établissement semble avoir mené sa propre enquête, omettant d'aviser les parents et d'effectuer un signalement.
« Ma fille m'a dit qu'elle était au courant, et que quelqu'un de l'équipe vie scolaire était même venu dans les classes pour expliquer ce qui se passait. On marche sur la tête ! Je n'ai même pas osé lui demander ce qu'on avait bien pu lui dire... » Ce parent d'élève du collège Gambetta, à Arras, ne s'attendait pas à devoir parler de sexualité aussi vite à la maison. Qui plus est avec sa fille de 12 ans, scolarisée en cinquième. Il faut dire qu'à cet âge, on imagine plutôt ses enfants s'interroger sur la façon d'embrasser un garçon ou une fille...
En cinquième
Pourtant, depuis le début de la semaine, du côté d'Arras, on découvre avec stupéfaction et inquiétude que des enfants grandissent parfois trop vite, avec des repères sexuels complètement biaisés. En particulier depuis la mise en examen de deux garçons de 11 et 12 ans, il y a une semaine. Les deux enfants, scolarisés en cinquième, jugés un peu turbulents mais sans plus, sont soupçonnés d'avoir violé une camarade du collège. « Des agressions sexuelles », précise toutefois l'avocat de l'un des deux mineurs, même s'il convient de dire que pénalement, sans entrer dans le détail, les faits reprochés aux deux collégiens constituent des viols.
Les « agressions sexuelles », donc, reconnues en grande partie par les mis en cause, auraient été commises le mardi 10 février. Ils se seraient « inspirés » de films pornographiques vus ailleurs qu'à la maison. Les faits se sont produits d'abord aux toilettes puis, plus déroutant encore, dans une annexe du centre de documentation et d'information (CDI), dont la configuration (toute en longueur) offre une certaine discrétion aux élèves. Rapidement, la jeune victime, âgée de 13 ans, aurait signalé les faits à l'équipe vie scolaire du collège. C'est aussi là que le bât blesse... Car au lieu de faire un signalement immédiat auprès des services judiciaires, ou tout au moins auprès de l'inspection ou du rectorat, comme l'impose l'article 40 du code de procédure pénale, l'équipe vie scolaire, proviseur en tête, aurait mené sa propre enquête interne. Des enfants auraient été convoqués, entendus. Mais sans les parents, notamment ceux des mis en cause, qui n'ont été avisés de la situation que le lundi suivant, lorsque la police les a prévenus qu'une enquête était ouverte...
Enquête administrative
Il aura donc fallu attendre que la mère de la victime dépose plainte le dimanche, à Arras, pour que la brigade des mineurs soit informée de la situation et commence son enquête.
Hier, alors que l'inspection académique et la direction de l'établissement restaient silencieuses, le recteur de l'académie de Lille s'est fendu d'un communiqué très clair. Le rectorat tenait d'abord à « faire part de son total soutien à la jeune fille et ses parents », avant d'annoncer que des « mesures conservatoires ont été prises afin qu'à la rentrée, un accompagnement soit mis en place et que les élèves concernés ne se retrouvent plus dans le même collège ». Il valait mieux... En outre, le recteur assure aussi que « les agresseurs feront l'objet de mesures disciplinaires dans les meilleurs délais », avant d'annoncer l'ouverture d'une « enquête administrative », sans doute pour connaître plus précisément l'enchevêtrement des faits et des décisions prises par le collège.
ZOOM |
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Étienne Prud'homme, l'avocat d'un des deux mis en examen. - « Je viens de prendre connaissance du dossier. Je dois dire qu'on n'a pas l'habitude de traiter des faits de cette nature à cet âge. Les parents ne comprennent pas, il y a un grand sentiment d'incompréhension. Ce ne sont que des enfants. Mon travail sera d'essayer de comprendre pourquoi et comment ils ont pu faire ça. Mais d'après mes premières impressions, je ne pense pas qu'ils aient agi avec perversité. Ils n'ont fait que reproduire ce qu'ils ont déjà vu et n'ont pas perçu la gravité de leurs actes, qu'il faudra vérifier. Le problème actuel, c'est que les enfants peuvent avoir accès de plus en plus jeunes à des programmes pornographiques sur Internet. Ces enfants sont un peu perdus. La société est de plus en plus sexualisée. Il y a des affiches de femmes nues partout, des "bimbos" à la télé, Internet accessible à tous. Les rites initiatiques entre jeunes arrivent beaucoup trop tôt aujourd'hui.
les gamins ne seront pas punis. Et les responsable du collège n'ont pas prévenu la police. |
Commentaires
1. lolo78000 le 25-02-2009 à 15:28:40 (site)
FELICITATIONS POUR TON PRIX ET BON APRES-MIDI GROS BIZZZZOUS
2. Nougatine le 25-02-2009 à 16:25:01 (site)
Kikou,merci de tes visites
Bravo pour le concours ,elle est magnifique cette créa.
tu peux te servir de tubes pour tes créas je les fais pour ça;ici en bretagne il fait un beau soleil.
Bisous. @+
Oh!!je vais mettre ton blog dans mes favoris.